THE BEST OF STAR AC
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

 

 Olivia Ruiz : « Personne ne peut m’interdire quoi que ce soi

Aller en bas 
AuteurMessage
emmador
Fidèle au forum
Fidèle au forum
emmador


Nombre de messages : 1929
Localisation : Blois
Date d'inscription : 13/02/2005

Olivia Ruiz : « Personne ne peut m’interdire quoi que ce soi Empty
MessageSujet: Olivia Ruiz : « Personne ne peut m’interdire quoi que ce soi   Olivia Ruiz : « Personne ne peut m’interdire quoi que ce soi EmptySam 24 Nov - 13:21

Deux ans après la sortie de "La Femme Chocolat", écoulé à près de 900 000 exemplaires, et une tournée de près de 200 dates, Olivia Ruiz revient avec un CD et un DVD live intitulés "Chocolat Show", et un livre très personnel, L'Oiseau Piment. Pour l'occasion, elle nous a accordé un entretien dans lequel elle nous parle notamment de ses projets et du climat actuel du marché du disque.

Olivia Ruiz : « Personne ne peut m’interdire quoi que ce soi 11317wj1

imédias : Vous avez fait plus d’un an de promo pour votre deuxième album « La Femme Chocolat », avant de faire une petite pause. Ce n’est pas trop dur de s’y remettre ?
Olivia Ruiz : C’est vrai que la promo de "La Femme Chocolat" a été difficile car j’avais quatre concerts par semaine, et les trois jours restants étaient remplis à bloc de promo, donc impossible de se reposer pour les concerts suivants. Là, c’est différent : j’ai arrêté les concerts, donc le fait d’avoir cette promo, ça fait un choc moins brutal après l’arrêt de la tournée.

Vous sortez un album live après un album studio qui s’est vendu à près de 900 000 exemplaires. Ca enlève la pression de renouveler ce type de performance ?
C’est plutôt le contexte actuel du marché du disque qui enlève la pression. Aujourd’hui, même les projets les plus déments ont du mal à vendre, et les ventes de disques chutent de plus en plus. De toute façon, ça me faisait plaisir de faire ce live et de mettre sur support un souvenir de ces deux années incroyables pour moi.

Le live, c’est votre terrain de prédilection. Comment gère-t-on un album live et un DVD pour qu’ils retranscrivent au mieux l’atmosphère des concerts ?
C’était mon premier live, donc je n’ai pas trop de leçons à donner, mais il y a des éléments de réponse dans le documentaire de Didier Varaud qui accompagne le DVD. Il m’a filmée lors des quatre représentations au Cirque d’Hiver, et pendant le montage en studio, et m’a posé des questions sur ce que je ressentais à tel ou tel moment – avec interdiction de couper au montage. Ces images parlent bien de l’enregistrement de ce live.

Est-ce que ça vous manque déjà d’être sur scène, et avez-vous déjà prévu d’y remonter?
Ca me manque déjà, mais ce n’est pas du tout prévu de remonter sur scène, non. On a fait plus de 200 concerts, il faut absolument que je laisse mon équipe se reposer, que je la laisse aller se nourrir de plein d’autres aventures, et que je puisse vivre une vie un peu plus traditionnelle, avec plus de temps pour moi, pour me remplir la tête et faire de nouvelles chansons. J’ai envie de me laisser le temps de respirer, de laisser le temps au public de respirer aussi, parce qu’ils ont mangé du Olivia Ruiz matin midi et soir pendant un certain temps.

Parmi les titres que vous chantez, y en a-t-il que vous appréciez particulièrement chanter en live, d’autres que vous préféreriez ne pas faire, voire même certains que vous avez décidé de ne pas faire ?
Il y a des titres qu’on n’a pas pu faire pour des raisons techniques, car certains instruments ne pouvaient pas être adaptés au live. Je m’éclate aussi à faire des reprises, qu’on change régulièrement, parce que ce sont des moments de récréation pour nous.

Si vous deviez décrire Olivia Ruiz en live en quelques mots…
Peut-être spontané, surprenant, parce qu’on ne peut jamais prévoir ce qui va se passer. Souvent, je joue avec quelqu’un dans le public qui va avoir une drôle de tête ou une expression qui m’intrigue. C’est spontané, interactif et vivant.

Pour votre prochain album, vous ne vous interdisez rien, et on ne vous interdit rien ?
Non, personne ne peut m’interdire quoi que ce soit. Les gens avec qui je travaille savent que je peux être hyper performante et faire de grandes choses si on me laisse n’en faire qu’à ma tête, mais que dès que je me sens un petit peu enfermée ou sous la coupe de l’avis de quelqu’un, je deviens nulle et j’arrête de m’épanouir.

Vous ne vous interdisez rien, pas même de sortir un livre, L’Oiseau Piment. Cette démarche est-elle complémentaire à la musique ?
Oui, parce qu’on parle beaucoup de la création. Ce livre regroupe 14 nouvelles que j’ai écrites avec des photos de manuscrits, des photos de mon enfance, de mon adolescence, de mon petit univers… Les nouvelles sont reliées directement au disque parce que je parle de mon équipe de scène, de ces deux années incroyables, de comment je choisis certaines chansons, et en même temps avec des morceaux qui sont un peu un puzzle de ma vie, de mes sensations de jeune femme de bientôt 28 ans et bien ancrée dans son époque…

On vous voit très rarement dans la presse people, et dans ce livre vous semblez vous révéler spontanément : vous parlez de votre famille, de votre passé… Pourquoi ce besoin de partager cette vie, et avec qui ?
Ce n’est pas un besoin. J’ai juste voulu inclure des petites histoires drôles de ma vie pour faire un peu contrepoids quand je disais des choses hyper sombres ou profondes dans les textes que j’écrivais. Et puis je ne voyais pas l’intérêt d’écrire un livre si c’était pour y balancer des banalités. Creuser à l’intérieur de moi pour trouver des trucs qui me mettent vraiment à fleur de peau, ça, ça me paraissait intéressant à raconter. Mais même si on en apprend beaucoup sur moi en tant qu’artiste, on n’en sait pas beaucoup plus sur les gens avec qui je vis, sur ma famille, donc je ne pense pas qu’on puisse parler de quelque chose d’impudique tel qu’on peut en parler dans les magazines people.

Pour en revenir à l’état du marché du disque, comment appréhendez-vous l’immatérialité de la musique ?
Je n’y crois pas trop, j’ai l’impression qu’on a vraiment besoin d’avoir l’objet, et moi je ne pourrais jamais me passer de le toucher cet objet. C’est d’ailleurs pour ça que je prends la peine de faire de jolis disques, de faire mes typos à la main. Malgré tout, je comprends tout à fait qu’on télécharge : un jeune étudiant qui n’a pas de sous, et qui a envie d’écouter de la musique, je lui pardonne complètement et je lui dis même « continue ! ». Je préfère qu’il gruge un peu plutôt qu’il se prive d’écouter de nouvelles choses.

Après, il faut se rendre compte du travail que les artistes font en amont, et du fait qu’on a besoin de ces revenus pour continuer à créer, mais à partir du moment où un artiste vend plus de 500 000 albums par exemple, il ne doit pas avoir de souci pour faire son prochain album. Ca m’est déjà arrivé de télécharger des vieux Beatles, par exemple, mais je ne m’inquiète pas particulièrement pour l’avenir de Paul McCartney. En revanche, jamais je ne me permettrais de télécharger l’album d’un nouvel artiste. Et heureusement qu’on a les concerts, parce que c’est vraiment ça qui permet de survivre. Pour moi, c’est la plus grosse source de revenus.

Seriez-vous prête à suivre la démarche de Radiohead, à savoir mettre votre musique en ligne et laisser les internautes choisir le prix qu’ils souhaitent payer ?
Je trouve ça moyen. Radiohead peut se le permettre. Moi, je ne pense pas, et tous les artistes dans la réalité du métier aujourd’hui non plus. Je trouve l’idée rigolote et je trouve bien qu’à leur niveau ils aient cette démarche, mais on verra comment marche mon prochain album ! Si j’en sors quatre qui vendent plus les uns que les autres, je pense que j’offrirai le quatrième !

Imedias


Accéder à la vidéo de l’interview :

http://www.imedias.biz/olivia-ruiz.php
Revenir en haut Aller en bas
http://www.emma-etoile.fr.st/
 
Olivia Ruiz : « Personne ne peut m’interdire quoi que ce soi
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Que pensez-vous d'Olivia Ruiz?
» reportage d'Olivia Ruiz dans Inside
» Olivia!
» Mon avis sur Olivia
» Olivia dans CD'aujourd'hui

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE BEST OF STAR AC :: Star academy 1 :: Olivia-
Sauter vers: