Olivia dans la presse (magazines/internet), c'est ici !

2. 5. 28.

L’ex-starlette devenue chanteuse est aujourd’hui « Femme chocolat »

« J 'ai tout d'une petite espagnolette ! »
Un peu vaseuse (elle avoue avoir passé une nuit blanche), la jeune femme a le ton rauque des lendemains de fête.
Presque un surcroît de sensualité que l'on met volontiers à charge des ascendants hispaniques de la belle.

Celle qui aujourd'hui «bouillonne» dans l'attente de grimper sur scène, n'a plus grand-chose à voir avec la starlette estampillée TF1, qui se fit connaître il y a de cela quatre ans. S'arracher au cloaque de la culture commerciale, voilà déjà un bel exploit. Pour son premier album, J'aime pas l'amour, Olivia préfère se tourner vers Juliette et Néry de Tryo que jouer les bimbolettes disco. Coup de bol ou piston, les deux auteurs-compositeurs acceptent. Emboîtant le pas des Benabar, Aldebert et autres Ogres de Barback, la chanteuse entend bien gagner ses galons d'indépendante, signature à l'appui. C'est chose presque faite avec La femme chocolat (Polydor/Universal) pour lequel Olivia a écrit quatre titres. Le reste, et pas des moindre, elle le doit une nouvelle fois à Juliette (La petite voleuse) et à Christian Olivier, chanteur des Têtes Raides (Non-dits ), entre autres. Rencontre.

Cet album, c'est un moment charnière ?
J'avais besoin de me retrouver dans le passé, de me pencher sur mon enfance, sur le côté clanique de ma famille, d'évoquer mes grands-parents venus d'Espagne. Trois d'entre eux ont traversé les Pyrénées avec deux valises pour tout bagage pour fuir le régime de Franco. Tout cela, on le trouve dans La molinera , chanson flamenco que j'interprète avec mon papa. C'est un chant de douleur, qui dit: «Il y a trop longtemps qu'on est resté sans rien savoir.» C'est un chant d'amour, qui aurait pu être écrit par un enfant. On l'a fait avec notre ressenti. Rapport à l'Espagne, je me sens latino. Avec un côté impulsif, une façon de faire où l'on transcende le quotidien pour en faire quelque chose d'extraordinaire.

Vous chantez I need a child. Besoin d'un enfant ?
C'est un texte que j'ai écrit lorsque j'avais 5 ans, sur la naissance de mon petit frère. J'imaginais ma mère accouchant, pleine de sang. J'ai regardé, et j'ai découvert quelque chose de formidable. Depuis ce jour-là, je crois que je me sens mère. Donner la vie, c'est le bonheur absolu.

Pourquoi La femme chocolat ?
Mathias (ndlr: Mathias Malzieu, coréalisateur de l'album avec Olivia et Alain Cluzeau) sait que je suis une épicurienne. Le chocolat ? C'est mon antidépresseur pour l'hiver. Mathias hallucinait de voir tout ce que je descends comme chocolat. Et une semaine après, je lui dis: «Tu ne trouves pas que j'ai grossi?» Enfin, j'assume mes rondeurs de femme grâce au regard d'un homme, qui me fait penser «dans tes yeux, je suis jolie...»

Vous voilà coproductrice pour la première fois...
Pour cet album, j'ai choisi tous les musiciens. Chacun y a mis du sien dans un beau bordel. Lorsque ça ne me plaisait pas, j'allais bouder dans mon coin. Et de me retrouver patronne de ma petite entreprise.
Côté musique, je ne joue pas d'un instrument, sinon chez moi. Mais sur scène, j'ai besoin d'avoir les mains vides. Avec un micro, c'est déjà assez compliqué. Il y a le fil dans lequel on peut se vautrer.

Un duo avec Christian Olivier, des Têtes Raides : pas banal.
Depuis mes 14 ans, je suis fan des Têtes Raides, de ce truc que l'on pourrait définir comme groupe festif d'enterrement! J'ai dû les écouter en concert quelque 80 ou 100 fois! Arrive ce jour où ils me voient à la Star Ac', avec un t-shirt à leur effigie…. Aujourd'hui, je me dis : «Incroyable, c'est leur chanteur qui travaille avec moi!» Avec Christian, on s'est retrouvé à déjeuner. Je lui ai confié des choses très personnelles. Puis il est venu faire des refrains, pour finalement tout chanter. Et voilà un duo !

Olivia Ruiz, La femme chocolat, CD Polydor/Universal

par : Fabrice Gottraux

Merci beaucoup!!!!!! 2.

merci beaucoup

merci bcp pour toute ces presses !!!

merci Marie-Laure 2.

Album de famille

Alain Brunet

La Presse

Paris

Olivia Ruiz, qui fut le mouton noir de la Star Academy française, n'a certes pas connu la trajectoire de ses confrères et consoeurs.

Depuis ses débuts professionnels (J'aime pas l'amour, son premier album, a été lancé en 2003), la chanteuse travaille avec les meilleurs éléments de la nouvelle chanson française et du nouveau rock hexagonal, de Juliette à Ben Ricour en passant par Christophe Mali de Tryo et Mathias Malzieu de Dionysos. Et elle carbure à la chanson réaliste des années 30 et 40, au punk des Wampas ou même à l'oeuvre de Tom Waits.

Rien, mais absolument rien à voir avec Marie-Élaine Thibert et autres Audrey de Montigny. En témoigne La Femme chocolat, deuxième album d'Olivia Ruiz lancé sur Polydor/Universal.



" Quatre ans après avoir vécu cette expérience, je n'ai pas oublié... mais il est vrai que je n'en garde que le positif. La mémoire sélective, c'est vachement bien! Ce que je retiens d'abord de ça, c'est que ma carrière a gagné 10 ans. Ce n'est que six mois dans ma vie! Je n'ai pas souffert, faut pas déconner tout de même! J'ai des grands-parents cheminots et viticulteurs, faudrait pas faire passer la Star Academy pour le bagne! "

Déterminée, brillante et non moins sexy, Olivia Ruiz rappelle ainsi qu'elle n'a pas grandi dans la ouate. Trois de ses grands-parents sont des immigrants d'Espagne ayant fui le régime franquiste pour s'établir à Carcassonne, d'où cet album un tantinet frontalier dans lequel la jeune chanteuse s'exprime dans un espagnol impeccable sur la chanson Quijote.

" Et je leur rends un petit peu hommage sur la pochette du disque puisque j'y suis photographiée avec tous les membres de ma famille. C'était rigolo parce que les papis se disaient: mais qu'est-ce qu'on est beau sur les photos, alors que les mamies s'y trouvaient moches et grosses ", révèle-t-elle en ricanant.

" Ils sont évidemment pris en photo à cause de la nature de l'album; de Non-dits qui aborde les secrets de famille, de Thérapie de groupe, qui parle des accrocs familiaux, ou de La Fille du vent, qui décrit une enfant au tempérament latin ", précise Olivia, sûre de ses moyens lors de interview dans un hôtel parisien.

Pour être plus précis, La Femme chocolat est un album de famille... méridionale. Qui plus est, ce nouvel opus signé Olivia Ruiz est très varié: y sont évoqués les genres flamenco, rock, musette, habanera, tziganeries, on en passe.

" Je n'ai pas cherché à tout mettre, à explorer tous les styles, se défend la principale intéressée. Le fil conducteur, c'est moi: à part La Petite Voleuse, toutes les chansons racontent un peu mon histoire. En fait, je vois cet album dans sa globalité. Les réalisateurs Mathias Malzieu (chanteur et compositeur de Dionysos) et Alain Cluzeau (Bénabar, etc.) m'ont poussée dans cette direction. Ils m'ont dit de ne pas me poser de questions de cohérence. À partir du moment où on reste fidèle à ses idées, la cohérence existe. "

Spontanéité

Rien n'est formaté dans La Femme chocolat, souligne Olivia Ruiz.

" On a axé les choses sur la spontanéité et la recherche de sons artisanaux. Avec des bouts de ficelle, un peu comme Cocteau faisait ses films. Ce que je recherchais tout au long du processus de création, c'était de susciter une réaction épidermique. Et je crois qu'il n'y a rien de mieux que ces sons bricolés pour obtenir cette réaction. "

Ce qui importe à cette petite bombe de la pop française, de toute façon, c'est le sentiment d'être allée au bout de ses envies.

" Avec moi, martèle Olivia Ruiz, c'est à prendre ou à laisser. Je ne réfléchirai jamais en fonction du public, je réfléchirai en fonction de mes intérêts artistiques. On n'est vraiment performant que lorsqu'on fait exactement ce qu'on aime. Lorsqu'on suit sa vérité. On devient vite mauvais lorsqu'on essaie de faire plaisir. Il faut rester juste avec soi-même pour vraiment donner de belles choses. "

" Je ne suis pas prisonnière des goûts de l'auditoire, ça ne m'arrivera jamais. J'en fais le serment aujourd'hui, vous pouvez noter, on se donne rendez-vous dans 15 ans pour vérifier. "

Déjà un rendez-vous aux événements estivaux québécois serait apprécié

ouah merci beaucoup!

Merci beaucoup!!!

Public du 06 au 12/03:





Source: Planeterealtv

merci rr5rr.

Olivia Ruiz traverse la France

En tournée dans toute la France, la chanteuse accumule les succès, après son album, ses concerts font le plein.

Actuellement en tournée dans toute le France, Olivia Ruiz s’apprête à investir la scène du Bataclan à Paris le 3 avril. Depuis près d’un mois, l’ex-Star Académicienne sillonne le pays pour faire découvrir sur scène son second album, "La Femme chocolat". La chanteuse sera entre autres présente à Agen le 29 mars, Rennes le 15 avril, aux Sables d’Olonne le 6 avril et à Nice le 8 avril. Sa tournée se termine le 30 juin à Bègles, après plus de 40 dates.

Olivia Ruiz a été nommée cette année aux Victoires de la Musique dans la catégorie "Album de chansons/variétés de l’année". C’est Raphaël qui a reçu le prix, mais l’album de la jeune femme est remonté à la 18ème position des disques les plus vendus en France. Pour "La Femme chocolat", Olivia Ruiz a collaboré avec de grands noms de la chanson française, dont Christophe Mali du groupe Tryö, Juliette et a fait un duo avec Christian Olivier des Têtes Raides.

Source: Chartsinfrance.net

L'énergie poétique d'Olivia Ruiz

Bataclan (XI e ), 23 h 30. Comme dit le refrain d'un de ses tubes, elle n'a pas « traîné des pieds » en route depuis la Star Ac, la môme de Carcassonne. A 26 ans, alors que son deuxième album, « la Femme chocolat » (Polydor), sera sacré disque d'or d'ici à quelques jours, Olivia Ruiz s'impose, en concert au Bataclan, comme une personnalité originale, survitaminée et fichtrement douée de la chanson française.

Le chaînon manquant entre Fréhel et les punks, entre la variété insouciante des sixties et Calexico, avec une touche de romantisme teintée de beaucoup d'humour. « Approchez, approchez », invite-t-elle à la manière d'une bateleuse en entrant sur scène, vêtue d'une petite robe courte sur une paire de bottes blanches. De la salle pleine à craquer monte une ovation chaleureuse. Entourée de cinq musiciens qui alternent rock et rythmes andalous avec, çà et là, des effluves de guinguette et des mélodies plus douces, la jolie brune empoigne son micro. Et embarque le public pour plus de deux heures sans temps mort dans son univers réaliste et poétique. «Excusez le manque de glamour, mais on est tous un peu malades », sourit-elle en jetant un mouchoir en papier. Du glamour, Olivia Ruiz en a plein la voix. Aussi bien quand elle crie en anglais, sur un rock nerveux, I Need a Child , que lorsqu'elle reprend le classique de Marylin Monroe, My Heart Belongs to Daddy. Dans sa gestuelle et sa façon de danser, elle dégage une formidable présence, comme lorsqu'elle twiste sur J'aime pas l'amour, le tube de son premier album signé par sa copine Juliette. Craquante lorsqu'elle entonne la Femme chocolat, une sucrerie pop écrite avec le chanteur de Dyonisos, Mathias Malzieu - qui la couve du regard depuis la salle -, elle assure tout autant en duo avec le sombre chanteur des Têtes Raides, venu la retrouver sur scène. Ou encore dans les comptines cruelles qui racontent son enfance.
«Quand je pense que j'y avais vu Patty Smith il n'y a pas si longtemps, je n'en reviens pas de chanter ici », lâche-t-elle entre deux morceaux. Celle qui fit ses armes toute jeune avec son papa musicien avant de s'essayer à l'école de la Star Ac est aujourd'hui une interprète totalement émancipée, dont le public reprend les refrains par coeur et savoure la belle énergie.


Hubert Lizé
Le Parisien , mardi 11 avril 2006

micci beaucoup!!! 2jhih.